Les principaux Artistes Modernes

Max ERNST

1891 - 1976

Surréalisme

   "Si ce sont les plumes qui font le plumage, ce n'est pas la colle qui fait le collage.". 

Peintre et sculpteur germano-américano-français dont l'œuvre se rattache aux mouvements dadaïste et surréaliste.  Allemand d'origine, il obtient la nationalité américaine en 1948 puis française en 1958. 

les débuts 

Durant la Première Guerre mondiale, il sert dans l'artillerie allemande, sur le front russe, puis en France

Démobilisé, Max Ernst demeure à Cologne et s'intéresse au mouvement Dada. En 1919, il rend visite à Paul Klee à Munich et crée ses premières peintures, impressions à la main et collages ; il expérimente différents supports et matériaux. 

Collages et frottages

Il côtoie Jean Arp, des surréalistes La deuxième exposition dada à laquelle il participe avec des collages, déchaîne l'indignation : elle est fermée par la police pour trouble à l'ordre public.

 Avec son comparse Baargeld, Ernst organise la Première internationale dadaïste à Berlin à la fin du mois de juin 1920. Quelques mois plus tard, en vacances à Tarrenz, dans le Tyrol, il y fait la connaissance de Tristan Tzara, et retrouve Hans Arp, Sophie Taeuber et André Breton.
Max Ernst et ses amis parisiens devant la galerie Au Sans Pareil (1921). L'homme sur la bicyclette est Philippe Soupault ; à droite sur l'escabeau, André Breton.
L'enthousiasme provoqué auprès du futur groupe surréaliste (et en premier lieu auprès d'André Breton et Paul Éluard) par sa première exposition parisienne en 1921 à la galerie Au Sans Pareil le pousse à s'installer l'année suivante à Montparnasse, où il vit chez le couple Éluard. Il publie cette année-là Les Malheurs des immortels, suite de collages et de poèmes écrits par Paul Éluard. Soutenu par ce dernier, il exerce divers petits métiers tout en continuant de peindre.
En 1925, Max Ernst expérimente la pratique du « frottage »5 : il laisse courir une mine de crayon à papier sur une feuille posée sur une surface quelconque (parquet ou autre texture). Cette technique, qui fait apparaître des figures plus ou moins imaginaires, s'apparente à l'écriture automatique des écrivains surréalistes. Elle donne lieu à la publication d'Histoire naturelle, portfolio de 34 frottages publié l'année suivante par les éditions Jeanne Bucher.
En 1926, il collabore également avec le peintre Joan Miró pour la création de décors pour les spectacles chorégraphiques de Serge de Diaghilev. Avec l'aide de Miró, Max Ernst se lance dans l'élaboration d'une nouvelle technique, le « grattage » du pigment directement sur la toile. 

Tout au long de sa carrière, la figure de l’oiseau hante le pinceau de Max Ernst, qui le représente sous toutes ses formes : anthropomorphe, abstraite, littérale… Une fascination qui remonte à un difficile souvenir d’adolescent pour l’artiste dont l’oiseau de compagnie, un cacatoès, meurt en 1906, la nuit même où sa petite sœur naît. Le jeune garçon de 15 ans voit alors dans cette coïncidence un transfert d’énergie vitale, sans jamais totalement se remettre de sa perte, transformant cette douleur en une figure totémique : un alter ego symbolique auquel il s’identifie. Surnommé “Loplop”, il est omniprésent dans les peintures du début de sa carrière.
Max Ernst renoue avec la pratique du collage en 1929 avec La Femme 100 têtes (éditions du Carrefour), « roman-collage » réalisé à partir de gravures tirées de revues scientifiques et de romans populaires français de la fin du XIXe siècle.

En 1934 Max Ernst quitte le groupe des surréalistes, refusant de se plier aux injonctions d'André Breton

- les frottages :

Dès le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, en septembre 1939, Max Ernst est arrêté comme « étranger ennemi » et interné dans le camp des Milles près d'Aix-en-Provence . Il demande un visa pour les UASA au prefet, et en compagnie de Peggy Guggenheim. Il arrive aux États-Unis en 1941.

On se rend compte à quel point il a été novateur par l'invention ou la réinvention de différentes techniques.
Le frottage: inventé en 1925 il applique une légère pression avec son crayon sur une feuille de papier posée sur une surface rugueuse (parquet, feuilles, écorces...). Des formes aléatoires apparaissent et servent de point de départ à des figures étonnantes. 
Le grattage inventé par Max Ernst en 1927 (très présents dans ses forêts): Ernst pose sur plusieurs couches de peinture divers objets comme des grilles par exemple, puis gratte la première couche afin de révéler différents motifs.
L'oscillation: il s'agit ici de tremper un ficelle dans la peinture et la laisser courir sur la toile. Des formes étranges apparaissent et donnent naissances à un tas de chimère et autres figures fantastiques.
Décalcomanie: une plaque de verre ou une feuille de papier est recouverte de peinture et appliquée encore humide sur la toile. Une fois retirée, apparaissent encore une fois des personnages monstrueux, des paysages fantastiques, spongieux, à la fois paradisiaques et très inquiétants.
Max Ernst vit à New York où, aux côtés de Marcel Duchamp, André Breton et de nombreux intellectuels français13,14, il prépare le terrain à l'expressionnisme abstrait de peintres américains comme Jackson Pollock. Ernst expérimente d'ailleurs le dripping plus tard adopté par Pollock, en laissant couler sur une toile de la peinture à partir d'un récipient troué

voir glossaire du Surréalisme

- décalcomanies 

Attachez une boite de conserve vide à une ficelle d’un ou deux mètres, faites un trou dans le fond, remplissez la boîte de couleurs bien fluides et laissez-la osciller au bout de la ficelle au-dessus de la toile posée à plat. Dirigez la boîte par des mouvements de la main, des bras, des épaules et de tout le corps. De cette façon, les goutes dessinent sur la toile de surprenantes lignes. Le jeu des associations mentales peut alors commencer. Le tableau, nommé d’abord Art abstrait, art concret, s’appellera plus tard : Jeune homme intrigué par le vol d’une mouche non-euclidienne.

Max ERNST - 1933
"Couple zoomorphe en gestation"
 ()Peinture et frottage)
Max ERNST - 1942-47
"Jeune homme intrigué par le vol
d’une mouche euclidienne"
(dripping)
Max ERNST - 1940
 "Arbres minéraux-arbres conjugaux"
Max ERNST - 1940-41
"Marlène"
Max ERNST - 1941
 "Napoléon dans le désert" 
Max ERNST - 1942 - L'Europe apres la pluie II 
- Simplification  : les formes 

En 1946, il epouse Dorothéa Tanning et ils s'installent à Sedona (Arizona). Inspiré par la faune et la flore de la région, il crée des sculptures. En 1948, il est naturalisé américain1, écrit le traité Beyond Painting, puis part voyager en Europe en 1950


(rédigé d'après des sources diverses dont principalement wikipédia)

A retenir ( résumé) 

- les peintres "Fauves"sont reconnaissables par le fait qu'ils s'expriment principalement dans leurs œuvres par des couleurs pures 

- leurs œuvres qui ont évolué progressivement par simplifications, déformations se sont détachées de la stricte représentation du réel et des conventions académiques pour devenir une expression personnelle de l'artiste.
- Le Fauvisme donnera ensuite naissance a un un autre courant : l'Expressionnisme.
- Le Fauvisme,  par la réduction successive des couleurs, la simplification des formes  et l'écart au réel, a ouvert la voie vers l'abstraction qui aboutira à la monochromie .

Vocabulaire

- Modernité ( en arts plastiques)
- Rabattement , plan rabattu
- Contraste
- Composition , agencement, répartition


Sites sur David Hockney: 
http://davidhockney.online.fr/

Postérité du fauvisme, influences sur leurs successeurs :

  expressionnisme, abstraction par la couleur, jusqu'à la monochromie.   Munch, Rothko, Klein, Turrell etc

Pollock
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