Les principaux Artistes Modernes

André MASSON

 1896 - 1987

Surréalisme 

   "Dns l'art , il n'y a ni formes ni objets. Il n'y a que des évènements, des surgissements, des apparitions". 

Peintre, graveur, illustrateur, sculpteur et décorateur de théâtre. surnommé "le rebelle du surréalisme", André Masson fut par ses œuvres qui explorèrent au delà du dessin automatique la calligraphie et le tachisme, une source d'inspiration importante pour les artistes américains de l'abstraction gestuelle d'après guerre, tel Jackson Pollock. 

formation initale comme décorateur

Il nait en 1896 dans un village industriel de l'Oise , et de 1907 à 1912, il est élève de l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles où il apprend surtout la décoration murale et reçoit un premier prix de décoration à l'âge de 16 ans. Il quitte la Belgique, puis de 1912 au printemps 1914, se forme comme élève dans l'atelier de Paul Baudouin à l'École nationale des Beaux-Arts de Paris. 

Débuts sous INFLUENCE DU CUBISME

En 1915 il s'engage dans la guerre : blessé à la poitrine en 1917 il est soigné dans divers hôpitaux dont un psychiatrique, car marqué par ce qu'il a vu des combats. ( cf séries de dessins et peintures "massacres"). Il en gardera le sens du tragique.
Il se marie en 1919-20, vit à Martigues, où il croise souvent le peintre expressionniste Chaim Soutine.
en 1920 - il revient à Paris et participe au groupe de la rue Blomet où il cotoie écrivains et poètes, (Michel Leiris, Ernest Hemingway, Armand Salacrou, Antonin Artaud, Robert Desnos) et le peintre surréaliste Joan MIRO qui est alors son voisin .

. signé en 1922 dans la Galerie Kahnweiler il se consacre alors entièrement à la peinture.



en 1924 il rejoint les surréalistes aux cotés d'André Breton, jusqu'en 1928 , contestant leurs positions extrêmes et trop politiques  (puis de 1936 à1945).
- en 1926 il vit à Sanary et fait ses premiers tableaux de sable. En 1930, il s'intesse au bouddhisme et a la culture Zen 
- en 1932 il vit seul à St Jean de Grasse, , fréquente le peintre Henri  MATISSE, réalise des décors pour les ballets russes.
- en 1934 il participa a la revue "Minotaure" dont il trouve le titre. et crée la revue "Acéphale" avec Georges Bataille. 1934-36 Tossa del mar en espagne.
- en 1936 revient à Paris, renoue avec les surréalistes, fait le décor du Numance d'après Cervantes. il lit Nietzsche, Goethe, Héraclite, Empédocle. 
l'avancée de l'armée allemande fait qu'il part en exil, passant trois mois en Martinique, ( toiles foisonnantes et colorées) puis arrive aux USA.
il rencontre le peintre Arschille GORKY, le sculpteur Alexandre CALDER, et a droit a une rétrospective en 1941  à Baltimore, expo qui influencera les jeunes peintres américains tels Jackson POLLOCK.
il revient en 1945 à Paris et s'installe aussi dans le sud . il fait le plafond de l'odeon en 1965. pour ses 80 ans en 1976 il a une grande exposition à New York, puis Houston et  au Musée d'Art moderne à Paris. En 1980 partiellement paralysé, il cesse la peinture et décèdera en 1987.
. Le symbolisme mystique de l'année 1922 va céder la place à un érotisme sans entrave, qui s'exprime d'abord dans les dessins à l'encre dits « automatiques ». La formation symboliste prépare Masson aux fêtes et aux tourments de l'inconscient, du rêve et des métamorphoses.

1924 - Participe au courant surréaliste 

Quand il entre dans le groupe surréaliste en 1924 (dont il s'éloignera de 1929 à 1937, puis définitivement à partir de 1943), il y est parfaitement à 1'aise. Mais c'est un trait de sa personnalité que de ne jamais se figer dans une catégorie ou un groupe : il a – il aura toujours – de très nombreux amis écrivains ou peintres extérieurs au mouvement.
De 1924 à 1927, la première phase surréaliste de Masson serait inconcevable sans une intériorisation intense des principes de jeu, de hasard et de subversion mis au premier plan par les surréalistes. Les « tableaux de sable » conçus dans l'hiver de 1926-1927 préludent à un corps à corps de plus en plus maîtrisé et jubilatoire du peintre avec le matériau non pictural. À diverses époques, Masson reprendra l'usage du sable jeté et collé sur la toile – 1937-1939, 1942-1944, 1955-1960 –, et 1'on constate, dans la dernière période, une amplitude du geste, un goût de la surprise, qui ne sont pas sans rappeler l'attitude de Pollock au moment du dripping. Juste retour des choses, car il est indéniable que Pollock, de 1938 à 1945, a trouvé dans l'œuvre de Masson des propositions iconographiques, techniques et stylistiques qu'il a faites siennes.

Alechinsky 

- Les prédelles

Suite à un  séjour aux USA, en 1965 il crée son œuvre la plus célèbre Central Park, avec laquelle il inaugure la peinture « à remarques marginales », inspirée de la bande dessinée, où l'image centrale est entourée, sur les quatre côtés, d'une série de vignettes destinées à compléter le sens du tableau, sans pour autant être complètement narrative. L'interaction entre les deux zones est à la fois énigmatique et poétique.

Revenu en France, à Labosse, il peint ce premier tableau à remarques marginales, Central Park, né de la phrase entendue par tout étranger arrivant à New-York : « Don’t cross Central Park by night » 

 Cette même année 1965 , Wallace Ting lui fait découvrir une technique qui lui conviendra bien, séchant plus rapidement que la peinture a l'huile, la peinture acrylique . Il s'en servira plus tard comme de l'encre, en passant au jet avant séchage complet, révélant la morsure de la couleur sur le support.
 Il travaille désormais courbé en plaçant au sol sa toile ou ses feuilles de papier. 

- volcans, serpents et entrelacs

Sous son pinceau agile, diverses  arabesques se déploient, donnant naissance à des lutins, des sauriens improbables, volcans éclatants de couleur et torrents – un bestiaire et une géographie suscitant aussi bien l’inquiétude que le sourire de connivence, tout un univers de formes et d’entrelacs.

Les thématiques rencontrées dans ses tableaux mélangent allègrement volcans, motifs végétaux, serpents , spirales , astres, paysages et formes en mutation . Pierre ALECHINSKY conservera de sa formation en illustration et imprimerie l'attrait pour les textes, les techniques de reproduction , pratiquant tant la gravure, la lithographie, que le dessin sur des cartes géographiques, voire même des documents officiels écrits ou typographiés.

Il ne cessera a travers toute son œuvre de jouer de la relation entre le rectangle central et la prédelle horizontale ou entourant la partie centrale : changement de couleurs, alternance avec le noir et blanc, le figuratif et le non figuratif etc...

- Simplification  : les formes 

Autour de  l’image centrale , l'ensemble de vignettes sont comme des variantes, des ajouts, des compléments plus ou moins logiques instaurant une multiplicité de narrations parallèles.
Exemplairement fidèle dans ses admirations (Dotremont, mais aussi Michaux ou B. Van Velde) Alechinsky leur consacre des textes d’une grande pertinence ; il aime collaborer avec ses amis écrivains (J. Mansour, Tardieu, Caillois, Butor, etc.), soit en les « illustrant », soit en les sollicitant pour intituler ses travaux (Le Test du Titre, 1967). Dans ses propres ouvrages (Titres et Pains perdus, 1967, Roue libre, 1971, L’autre main, 1988, etc.), il déploie volontiers un humour caustique en même temps qu’une capacité à traquer les analogies – entre les choses, entre les mots – égale à celle qu’il montre pour en produire de toujours nouvelles entre les formes colorées.

A retenir ( résumé) 

- Pierre ALECHINSKY fut l'un des principaux peintres du groupe CoBrA 

- ses œuvres se composent le plus souvent d'une partie centrale ou principale, entourée ou soulignée d'une prédelle.
- Influencé par jean DUBUFFET et le surréalisme, les titres de ses œuvres sont amusants et insolites.

Vocabulaire

- Marouflage
- Prédelle
- Calligraphie
- Lithographie
- Acrylique


Sites sur Pierre ALECHINSKY :

Références, influences de l'oeuvre d'André MASSON

  icones médiévales, abstraction gestuelle, les oeuvres de Henri Michaux

Du lisible à l'illisible :, Masson dans cette oeuvre ci dessus dessine très lestement le visage dans la partie droite de la toile, mais conserve comme un indice l'arabesque du côté gauche , qui ne figure rien de précis mais nous montre sa capacité à s'enrouler sur elle même. Regarder alrs le "portrait and a dream de Pollock en comparaison, permet de voir que la construction de informel ême, la partie droite esst un vissage, tandis que le coté gauche laisse voir une figuration incertaine qui tend au brouillage. et qui sera celle de l'abstraction gestuelle
Jackson POLLOCK -  "The key" mélange coloré de formes
qui mènera a l'abstraction 

Du lisible à l'illisible :, Masson dans cette oeuvre ci dessus dessine très lestement le visage dans la partie droite de la toile, mais conserve comme un indice l'arabesque du côté gauche , qui ne figure rien de précis mais nous montre sa capacité à s'enrouler sur elle même. Regarder alrs le "portrait and a dream de Pollock en comparaison, permet de voir que la construction de informel ême, la partie droite esst un vissage, tandis que le coté gauche laisse voir une figuration incertaine qui tend au brouillage. et qui sera celle de l'abstraction gestuelle

postériorité

  icones médiévales, abstraction gestuelle, les oeuvres de Henri Michaux

J.M ALBEROLA
utilise aussi un style BD
J.M.BASQUIAT : ses oeuvres au dessin spontané sont
remplies de commentaires 
Henri MICHAUX - aquarelle
Henri MICHAUX - dessin